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Le lac des Dames (Samoëns)
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Située au seuil d'une large vallée
glaciaire où coule le Giffre, Samoëns s'étale
sur le fond plat tandis que la plupart de ses neuf hameaux satellites
occupent les versants boisés. chacun de ces hameaux possède
une chapelle surmontée d'un gracieux clocher à bulbe.Ses
habitants portent le nom de Septimontains, en souvenir des sept
alpages (alpage : mont) donnés par Amédée
VIII en 1438 à la commune de Samoëns. Les sept monts
apparaissent dans les armoiries de la ville. Chef-lieu touristique
du Haut-Faucigny calcaire, c'est le point de départ d'excursions
faciles et de magnifiques courses en montagne.Très fréquentée
en été pour la montagne, le canoë-kayak et
le rafting sur le Giffre, la piscine, le tennis... le parapente
et le deltaplane dont la station s'est fait une spécialité.
C'est aussi en hiver une station au vaste domaine skiable desservi
par la télécabine de Saix et les remontées
mécaniques du Grand massif.
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La bonne Samaritaine
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Née dans une famille modeste du Villard,
hameau de Samoëns, le 1er juillet 1838, Louise Jaÿ,
âgée de 15 ans, monte à paris où elle
est vendeuse. Elle y fait la connaissance d'Ernest Cognacq et
ils créent ensemble le grand magasin "La Samaritaine".
A la tête d'une fortune immense et n'ayant pas eu d'enfants
ils se consacrent dans les dernières années de leur
vie aux oeuvres charitables. Mme Cognacq-Jaÿ, fidèle
à son village natal, y crée le jardin alpin, construit
une villa pour loger le médecin de la commune et restaure
l'église.
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Jardin botanique alpin
"Jaÿsinia"
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Ce jardin botanique couvrant 3 ha a été
crée en 1906 par Mme Cognacq-Jaÿ, née Jaÿ
(d'ou le nom du jardin).Aménagé sur un flanc escarpé
dominant le village, avec bassins et cascade, il est sillonné
d'allées en zigzag. Plus de 5000 espèces de plantes
sauvages, originaires des principales montagnes des régions
tempérées du monde y sont représentées
par secteurs géographiques et écologiques. On passe
devant la jolie chapelle de la Jaÿsinia, l'une des neuf de
Samoëns, pour atteindre la terrasse finale coiffée
des ruines d'un chateau féodal, d'où s'offre une
vue étendue sur Samoëns et son vaste cadre de montagne.
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Mascarons néo-classiques de la fontaine de Vallon d'en
haut.
Ce hameau, s'étirant le long d'une unique rue a conservé
de belles fontaines de pierre.
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Fontaine de Samoëns
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Au
centre de la place se trouve une jolie fontaine dont les
becs de bronze représentent des visages.
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CURIOSITES
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Place du Gros
Tilleul
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C'est le coeur du vieux Samoëns.
Elle doit son nom au superbe tilleul qui a été
planté en 1438.
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La Grenette
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Belle halle du 16ème siècle,
restaurée au 18ème siècle, porte
de curieuses"'verrues" sur les
piliers centraux. Le maçon qui devait y sculpter
les armoiries de Samoëns abandonna son travail à
la suite d'un différend concernant son contrat
avec la municipalité.
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Eglise
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Reconstruite à la fin du 16ème siècle,
et au 17ème siècle, elle conserve au pied de sa
tour cloche du 12ème siècle un gracieux auvent,
recouvert d'écailles de cuivre, abritantt un portail refait
au 16ème siècle où apparaissent des remplois
du portail d'origine dont les deux lions accroupis supportant
des colonnes torsadées.L'intérieur avait été
complétement redécoré à la fin du
19ème siècle par Mme Cognacq-Jaÿ.
En 1975 ce décor factice en plâtre armé fût
démoli et l'on rénova la nef de l'église
qui prit un aspect plus moderne. Des vitraux furent ajoutés
en 1982 représentant à gauche les quatre couronnés,
saints patrons de la confrérerie des maçons, au
centre la Vierge et Saint François de Sales, à droite
le bienheureux Ponce de Faucigny, le cardinal Gerdel, et l'évêque
de Biord, tous trois originaires de Samoëns et sa région.
Le bénitier, oeuvre d'un tailleur de pierre de Samoëns,
fût exécuté dans un seul bloc de marbre en
1844.
A côté de l'église, le vaste presbytère
porte sur sa façade un cadran solaire où l'on peut
lire l'heure dans douze grandes villes du monde.
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Entrée de l'église
de Samoëns
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Très tôt les habitants
de Samoëns se sont spécialisés dans la taille des pierres
et en 1659 ils créent la Confrérie des maçons et
tailleurs de pierre de Samoëns dont les saints patrons sont les "Quatre
Couronnés" (quatre tailleurs de pierre hongrois qui
furent martyrisés par l'empereur Dioclétien pour
avoir refusé de tailler une statue païenne.)Au cours de l'histoire,
ces maçons ou"Frahans" travaillèrent partout en
France entre autre sur les chantiers de Vauban, et, plus tard lors de
la construction des canaux de St Quentin, de Gisors, et à l'étranger,
en Pologne et jusqu'en Louisiane. Ils avaient leurspropre langage professionnel
: Le Mourmé, dans lequel Samoëns devenait "Mannedingue".
La confrérie avait des oeuvres philanthropiques, prenait soin des
malades, s'occupait de la formation des jeunes; elle avait crée
sa propre école de dessin et posséait une bibliothèque
importante.Depuis 1979, elle revit sous forme d'une association qui a
pour but de sauvegarder le parimoine et de le faire connaître en
organisant des visites de Samoëns.
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